il faut frapper a plusieurs reprise un coeur amoureux

Jeudidernier, le corps d'Emma, une adolescente de 14 ans, était retrouvé dans les rues de la ville de Clessé, en Saône-et-Loire, lardé de multiples coups de couteau. Quelques heures plus tard, Joris, son ex-petit ami, également âgé de 14 ans, était placé en garde à vue avant d'avouer le crime. Il a depuis été mis en examen et VidéoTikTok de Célia (@monterocelia) : « A méditer 🤯 ». Il faut frapper à plusieurs reprises un coeur amoureux avant qu’il ne se brise | Il faut frapper à plusieurs reprises pour qu’un être amoureux cesse de voir et en belge, être épris. C’est un jeu de mots à plusieurs sens. « Like » fait référence à facebook. Le « hashtag » : Sur les réseaux sociaux, le hashtag sert à centraliser les messages autour d'un terme bien précis. Il fait office de mot-clé pour que les utilisateurs puissent VidéoTikTok de Ccffaa___ (@ccffaa__). Il faut frapper à plusieurs reprise un cœur amoureux avant qu’il ne se brise | Il faut frapper à plusieurs reprises pour qu’un être amoureux cesse de voir avec le Leprésident américain a trébuché à plusieurs reprises alors qu'il montait à bord d'Air Force One. Vendredi 19 mars, un évènement a provoqué l'hilarité de la toile. nonton hidden love sub indo episode 1. On passe plus du tiers de sa journée au travail et inévitablement, à force de côtoyer les mêmes personnes au quotidien, des liens vont se créer au fur et à mesure. Au bout d’un moment on se demande s’il s’agit de simples connaissances de travail, d’amis et parfois même les sentiments viennent s’entremêler là-dedans alors vous vous mettez à draguer au travail ! Lorsque l’on tend un peu l’oreille durant un afterwork, Il n’est pas rare d’entendre des conversations autour d’un couple qui s’est formé sur le lieu de travail, ou même des révélations comme je suis amoureuse de mon collègue de travail » ou cette collègue me plait vraiment je pense que je suis sous le charme ». C’est justement le sujet du jour puisque j’ai reçu le témoignage de Delphine*. Cette dernière explique qu’il y a quelque chose qui se passe avec son collègue mais elle n’arrive pas à savoir quoi, elle hésite entre l’amour et l’amitié et n’ose pas se livrer. Je vous laisse découvrir son récit ainsi que ma réponse un peu plus bas. Je suis amoureuse de mon collègue mais je crains sa réaction J’apprécie énormément un collègue de travail âgé de 7 ans de plus que moi et également célibataire depuis plusieurs années. Nous nous connaissons déjà très bien 3 ans et partageons pas mal de choses ensemble voyages, resto, sorties diverses soit tous les deux plus rare ou avec des amis collègues. On a pas mal d’intérêts communs et le courant passe très bien entre nous, on a le même caractère et un bon feeling mais aucune relation sentimentale entre nous. Nous avons reprogrammé deux voyages cette année avec uniquement sa sœur. Je pensais plus à une belle amitié entre nous jusqu’alors. Mais depuis environ 6 mois, je trouve que c’est différent, il m’a ouvert les yeux car j’ai constaté plusieurs signaux non verbaux qui pourraient me laisser penser qu’il est attiré. Du coup, je craque pour lui maintenant ! Et il est souvent dans mes pensées… Là il est en vacances, ça fait 10 jours et il me manque déjà beaucoup Je me fais peut-être des films, mais je le trouve proche de moi, à l’écoute, me propose de m’aider pour certaines choses, et il a des petites attentions comme venir me chercher au train par exemple. Par ailleurs, je l’ai surpris à plusieurs reprises en train de me regarder lors de réunions, et avec un regard insistant, ce qui me fait baisser le regard, car je suis gênée. J’ai le droit régulièrement à des petits sourires. Il m’effleure également beaucoup plus qu’avant bras, et une fois bas du dos alors que j’étais baissée mais il agit encore différemment avec mes autres collègues féminines, beaucoup plus jeunes, avec qui il n’y a aucune réticence de sa part pour les taquiner. Il vient dans mon bureau régulièrement pour me voir et parler, on s’offre régulièrement le café à 10h. On rigole bien ensemble et est très ouvert sur toute sorte de discussion à titre privé, excepté côté sentimental. Parfois, je peux même recevoir des sms de sa part, même lors de nos jours de repos. Depuis peu, j’ai l’impression qu’il s’intéresse à ce que je fais et comment je vais. Je le sens un peu jaloux dès que je taquine d’autres collègues masculins ou qu’ils viennent me taquiner il détourne son regard pour ne pas voir ce qu’il se passe, il est gêné et de mon côté tout laisse à penser que je suis amoureuse de mon collègue. J’en ai parlé à deux collègues féminines et elles pensent aussi qu’il y a attirance réciproque, c’est flagrant » comme elles me disent. Elle a essayé de lui sortir les vers du nez et savoir ce qu’il pense de moi. Et il ne semble pas si réticent à l’idée d’une éventuelle relation avec moi, apparemment. Mais il ne dit ni oui ni non. On ne sait pas trop ce qu’il pense, il est très mystérieux. A plusieurs reprises, des personnes nous ont pris pour un couple alors qu’on ne l’est pas du tout pas encore !, et dès qu’on l’évoque, il est gêné et ne répond pas. Un collègue nous a fait une remarque un jour alors qu’on allait au restaurant tous les deux la seule fois, en nous disant gardez nous un petit », et pareil il n’a pas répondu et avait l’air gêné. Encore, le week-end dernier en soirée entre collègues, lui à côté de moi, comme souvent d’ailleurs ils nous ont lancé le bisou, le bisou ». Toujours fidèle à lui-même, il ne répond rien. C’est un homme, je pense timide sur le plan sentimental, et très secret, intriguant même. Je suis sortie prendre l’air, et il m’a suivie à l’extérieur, malheureusement, d’autres nous ont rejoints… grrrr !!! Je sais juste qu’il ne veut pas d’enfant, moi non plus d’ailleurs et il le sait… Je ne sais plus comment interpréter la chose. A-t-il peur de s’engager dans une relation plus sérieuse ? On a des projets professionnels différents et on va peut-être devoir se séparer dans quelques mois. Mais sst-il également attiré par moi sentimentalement ou amicalement? Que dois-je penser ou faire? J’ai peur que ce ne soit plus comme avant si je me lance, et peur de le perdre, peur de sa réaction. Dois-je me lancer réellement ou pas, en plus je suis aussi timide que lui ! Merci d’avoir pris le temps de me lire et de me répondre. Règle n°1 pour sortir avec un collègue rester discrete ! Lorsque l’on souhaite séduire un collègue de travail, il faut absolument respecter cette règle qui consiste à ce que tout reste le plus discret possible. Je vais y revenir un peu plus loin dans mes explications et je vais reprendre le cheminement du récit de Delphine afin de structurer mes idées. Tout d’abord, le premier aspect qui ressort est qu’il existe une véritable complicité entre ces deux collègues de travail. C’est ce qu’il faut faire ressortir au maximum et insister sur les points communs qui vous lient à cette collègue qui vous plait vraiment. De cette manière, il/elle se rendra compte que vous pouvez devenir plus qu’une connaissance de travail car ce sont vos affinités qui parleront pour vous. Il n’y a rien de mieux que la complicité pour se rapprocher d’une personne. On sent donc que Delphine est parvenue à mettre cela en place mais qu’il manque encore un soupçon de séduction. Du coup, son collègue de travail est dans le doute lui aussi concernant l’attitude à avoir et s’il est de nature timide, il y a peu de chances pour qu’il saute le pas… C’est donc à toi Delphine de le mettre en confiance et de lui faire comprendre qu’il peut se rapprocher. Certes ton attitude actuellement est déjà plus ou moins orientée de cette façon mais tu dois avoir conscience qu’il craint peut être ta réaction. On pense que c’est les hommes qui font tout le travail en séduction mais les femmes ont également un rôle important à jouer pour faire comprendre qu’il existe une attirance réciproque. Concernant le point que j’évoquais un peu plus haut, il me semble clair que le fait que vous soyez très souvent entourés d’autres collègues de travail pose problème. Il faut autant que possible leur demander de cesser leurs allusions car cela peut avoir un impact négatif. Certaines personnes refusent catégoriquement de mêler vie professionnelle et vie sentimentale. Le comportement enfantin risque donc de porter préjudice à une éventuelle histoire d’amour entre vous tout simplement parce qu’il aura l’impression que tous les regards seront tournés vers vous. Lorsque l’on est amoureux de sa collègue, on n’a pas forcément envie de le crier sur tous les toits, surtout qu’il est assez pudique semble-t-il. Vos attitudes aussi bien l’un que l’autre sont pourtant claires, il y a une véritable osmose entre vous. Cette attirance entre collègue de travail est rarement aussi poussée et il va bien falloir agir à un moment donné pour lui montrer qu’il peut être confiant. En plus, vous avez les mêmes aspirations et des choix de vie qui coïncident. S’il n’a pas encore pris son courage à deux mains, c’est à mon sens parce que tu entretiens une forme de flou entre cette relation amicale ou sentimental et qu’il ne parvient pas à se positionner. Si tu veux le faire réagir, il faut mettre en place un jeu de séduction moins subtil. Par contre, il ne faut surtout pas forcer les choses et il faut les amener progressivement. A mon sens, tu ne dois pas craindre de le perdre » et je pense que le fait de communiquer par texto sera la clé si tu parviens à également à combiner avec quelques appels et quelques sorties dont il ne faudra pas parler aux autres membres de l’entreprise !. Il faut absolument des contacts directs en dehors du travail pour créer plus que de l’amitié. Ou alors peut-être attend-il tout simplement 6 mois et le fait que vous ne soyez plus amener à vous côtoyer au travail pour prendre les devants. Quelle que soit sa stratégie, tu peux parfaitement la bouleverser en lui faisant comprendre que vous avez des points communs et que vous ressentez une attirance réciproque qui ne demande qu’à se développer 😉 Amicalement Alexandre Cormont Coach pour charmer un collège de boulot * Pour préserver l’anonymat de la personne ayant rédigé ce témoignage, le prénom a été modifié. Il n'est jamais évident de réagir face à un ghosting. Faut-il relancer ou non la personne qui nous a zappée sans vergogne ? Tout dépend de la situation, expliquent les experts du dating... Le ghosting, ça fait mal. On le sait et, pourtant, on continue à le faire... ou à le subir. D'après une étude américaine menée en 2018 et publiée dans le Journal of Social and Personal Relationships, nous serions ainsi 25% à déjà avoir ghosté quelqu'un et 20% à avoir été ghostée. Aïe. Lorsqu'on se fait "ghoster" en gros, la personne avec laquelle nous entretenions une relation disparaît sans donner de nouvelle, il est bien souvent - et tout à fait normal - tentant d'envoyer un ultime message - généralement bien salé - à celui ou celle qui a osé nous zapper de la sorte. Une idée qui ne serait pas si futée, selon plusieurs experts des relations amoureuses qui conseillent davantage de lâcher prise. Du moins si la personne ne compte pas vraiment. Comment réagir en début de relation ? Un exemple ? Vous parliez depuis deux bonnes semaines à Antoine qui, après votre second rendez-vous, s'est mis à faire le mort et ne plus répondre à vos doux SMS. Après vous vérifié que, non, Antoine n'était pas tragiquement passé sous un bus après votre rendez-vous, vous vous êtes fait une raison sur le fait que vous aviez bel et bien été Bon, Antoine avait l'air plutôt sympathique, certes, mais vous n'avez pas vraiment eu le temps de lui faire une place dans votre quotidien - et dans votre coeur - en deux petites semaines. Rien ne sert donc de perdre davantage de temps avec en essayant - bien souvent sans succès - de le relancer après avoir posé le diagnostic du ghosting. C'est l'avis de la thérapeute de couple Marla Mattenson, interviewée par Refinery29, qui explique "Si il ou elle a arrêté de vous répondre alors que ce n'était pas sérieux entre vous, l'idée est de lâcher l'affaire, tout en se concentrant sur le positif." Pas facile hein ? Et pourtant, ce serait là un bon moyen de passer illico presto à autre chose. "Si vous finissez les choses dans la colère ou le ressentiment, vous allez vous convaincre que vous n'êtes pas assez bien pour lui/elle et qu'il y a un problème avec qui vous êtes", explique l'experte. "S'il agit comme ça aujourd'hui, comment pensez-vous qu'il agira demain ? Soyez attentifve aux signes. Il est temps de lui dire au revoir." C iao Antoine, c'était chouette de voir le dernier Tarantino avec toi, mais les choses s'arrêteront donc là. De son côté comme du vôtre. Réagir au ghosting dans une relation sérieuse Dans le cas d'une relation plus longue, les choses se corsent quelque peu. Un autre exemple ? Sarah et vous filez le parfait amour depuis cinq bons mois. Vous vous voyez régulièrement, songez à partir prochainement en vacances ensemble et lui avait présenté vos amies les plus proches. Sauf que, comme notre cher Antoine, Sarah disparaît elle aussi quasiment du jour au lendemain. Ses textos sont de plus en plus froids et espacés... Jusqu'au terrible jour - n'ayons pas peur des mots - où Sarah cesse tout bonnement de vous répondre, malgré vos appels du pied plus ou moins pressants. Face à cette situation, l'experte Marla Mattenson conseille d'éviter les conclusions hâtives de ne pas penser dans l'immédiat au ghosting. "Donnez lui le bénéfice du doute", préconise-t-elle à Refinery29 qui rappelle que "les urgences existent" et peuvent parfois justifier un silence radio de la part de son date. Après 24 heures sans nouvelles, elle conseille de téléphoner ou d'écrire à son/sa partenaire pour lui demander si tout va bien. Avec, par exemple, un message comme "Je suis inquiete de ne pas réussir à te joindre, tout va bien ?". Si la personne revient, profitez de cette occasion pour lui parler - calmement - du fait que vous avez besoin d'une meilleure communication entre vous et lui/elle. Si la personne ne vous répond toujours pas, il est temps de la laisser partir. Mais contrairement au premier cas de figure - avec Antoine, vous vous souvenez ? - envoyer un dernier message à la personne peut être une bonne manière de conclure les choses. C'est ce que préconise Marla Mattenson qui, si vous souhaitez le faire, conseille de rester dans une démarche positive. C'est plus complexe, on vous l'accorde. Car si la tentation d'envoyer un petit "te rencontrer a été LA PLUS GROSSE ERREUR DE TOUTE MA VIE. JE REGRETTE LE JOUR DE TA NAISSANCE" est très forte, cela serait plus constructif - pour vous ! - de finir les choses de façon apaisée. "Vous pouvez envoyer par exemple 'je n'ai pas eu de tes nouvelles depuis plusieurs jours, donc cette relation ne me convient plus. Je te rends ta liberté et en profite pour retrouver la mienne. Tu peux me répondre si tu le souhaites mais si tu ne le fais ça, ça me va aussi. Je te souhaite le meilleur'", conseille la thérapeute. Une façon de vous libérer le coeur et l'esprit de cette chère Sarah et surtout, de devenir ainsi acteur/actrice à part entière dans cette séparation. Un bon moyen de tourner la page plus facilement. Un coup de foudre, déjà, cela relève un peu du miracle. Mais deux, et pour la même personne, alors qu'une première fois, la vie nous avait séparés... Même les auteurs de contes de fées n'y avaient pas pensé. Certes, les nouvelles technologies facilitent les choses. Entre Facebook, Copains d'avant, les sites des uns et les blogs des autres, l'époque a banalisé les retrouvailles. Et les vieilles amitiés qui renaissent de leurs cendres ou même les "sex stories" qui redémarrent n'ont désormais rien de surprenant. Mais le cœur peut-il s'emballer une seconde fois ? Quand on connaît l'alchimie subtile du coup de foudre et ses méandres neurobiologiques, est-il raisonnable d'imaginer que le phénomène puisse frapper deux fois les mêmes individus, à des années de distance ? Les témoignages qui suivent défient les lois de la logique. Et même celles du cœur. Trois heureuses victimes racontent comment on peut être par deux fois foudroyée. Pour le pire ou pour le meilleur. Anna, 39 ans "J'ai eu un deuxième coup de foudre 15 ans après" "Pierre Bergman souhaite devenir votre ami sur Facebook." J'ai ressenti un coup au cœur en voyant ce nom s'inscrire sur mon écran. Quinze ans plus tard ! Pierre, je l'avais rencontré la veille de mon départ pour un an au Canada. J'étais jeune, libre, avec tout à prendre et rien à donner. Ce jour-là, j'avais rendez-vous avec mon amie Lauren, dans un bar de la Croix-Rousse, à Lyon. Elle est arrivée avec deux hommes. J'aurais préféré la voir seule, mais un des deux ­- Pierre donc ­- m'a tout de suite intriguée. Puis hypnotisée. Dans le café, assis l'un en face de l'autre, nous avons laissé parler le silence. C'était à la fois dérangeant et incroyablement attirant. Les autres ont fini par partir, nous sommes restés ensemble, seuls au monde. Il nous restait six jours avant mon départ. Nous les avons vécus dans l'urgence, j'avais le vertige de ne plus pouvoir me passer de lui. Le jour du départ, c'est Pierre qui m'a conduite à l'aéroport. Quinze ans plus tard, voilà donc qu'il resurgissait dans ma vie Cent fois j'ai voulu ne pas le prendre, cet avion. Mais à aucun moment il n'en a été question. Ni déclaration ni promesse de retrouvailles. Nous nous sommes quittés dans un sourire, et notre baiser d'adieu avait l'apparence de la légèreté. A mon retour, un an plus tard, j'étais guérie de Pierre, dont je n'avais plus jamais eu de nouvelles... Quinze ans plus tard, voilà donc qu'il resurgissait dans ma vie. Bien sûr, j'étais curieuse de savoir ce qu'il était devenu, d'autant que son "mur" Facebook ne m'informait sur rien d'essentiel. Et j'ai répondu oui à sa proposition d'apéro au café de notre rencontre. Désormais mariée et mère de famille, je me sentais invincible. Il est arrivé en retard, alors que je lui avais accordé une heure. J'étais sur le point de repartir, agacée par ce lieu devenu trop lounge et, surtout, contre moi-même, quand il m'a rattrapée devant la porte du café. Et moi... je suis littéralement tombée dans ses bras ! Nous avons ri, bouleversés. Il était encore plus beau qu'avant. Je l'ai écouté se raconter. Moi j'étais muette, comme en apnée. Je retrouvais tout le vertige, le trac et l'envie de tout envoyer valdinguer pour lui. Ce que j'ai fait une semaine plus tard. J'avais perdu trois kilos en quelques jours, j'exultais. Je ne pensais plus qu'à lui, sa voix, son parfum... J'aimais mon mari, mes enfants, mon présent, mais ce coup au cœur, ce nœud que je ressentais avec Pierre, c'était plus fort que tout. Quand je l'ai retrouvé, chez lui, j'étais bien décidée à "plonger". Sans culpabiliser, au contraire, car j'avais le sentiment de vivre ma vie, enfin, pleinement. Ressentir ce second coup de foudre c'était un signe du destin. Je n'avais pas le droit de passer à côté. Finalement, Pierre a été mon amant pendant deux ans. Deux années fébriles à se voir en clandestins. Puis les frissons ont baissé en intensité, je vibrais moins, le plus beau était derrière nous. C'est moi qui ai rompu. Sans remords ni regret. Sophie, 44 ans "Trois ans plus tard, notre amour grandit avec nos enfants" Je l'avais surnommé "le Javier Bardem du quatrième étage"... Quand ce beau brun a débarqué dans la boîte, on a toutes craqué. Un matin, alors que je prenais un café au bar de la cafétéria, il est venu s'asseoir à côté de moi. J'étais en petite forme, fatiguée d'une énième dispute avec mon mec du moment. Il a fait le pitre avec le serveur, pour me faire rire. J'ai craqué, alors que je n'étais pas d'humeur. On est resté ensemble quelques minutes, pendant lesquelles je me suis sentie plus vivante que durant toutes mes histoires d'amour réunies. Il me réveillait ! C'était à la fois extrêmement joyeux et douloureux. Je me sentais soudain en danger, comme embarquée. Le lendemain, je suis revenue au comptoir, la gorge nouée. J'étais sûre qu'il serait là, mais j'avais peur d'être déçue, qu'il n'y ait plus cette magie entre nous. Il était bien présent, et nous sommes partis nous asseoir un peu à l'écart. Nous avons parlé, beaucoup. Je ne reconnaissais pas ma voix, je me sentais différente, happée par son regard. A un moment, nos mains se sont frôlées, ça m'a électrifiée. J'ai pensé tout bas "Aïe aïe aïe !" tout en savourant cette évidence Cupidon m'avait foudroyée. Mon cœur battait de nouveau à mille à l'heure et je devais avoir aux lèvres un sourire idiot Notre histoire, clandestine, a duré quelques semaines. J'étais encore tombée sur un cas. Il m'aimait mais vivait avec quelqu'un qu'il ne pouvait pas quitter. J'ai rompu afin de lui faciliter la vie. Et aussi parce que j'étais amère, désormais adepte des paratonnerres. Les mois qui ont suivi, j'ai évité la cafète. Jusqu'à ce que j'apprenne, avec soulagement, que mon Javier Bardem avait quitté l'entreprise. C'est sur un site de rencontres que nous nous sommes finalement retrouvés, six ans plus tard. Lui avait fini par divorcer, moi j'avais continué d'enchaîner les histoires compliquées. Quand je l'ai vu me rejoindre, sur les marches de l'Opéra de Paris, j'ai pensé "Il a mal vieilli." Il était mal à l'aise, en faisait trop. On est resté longtemps, assis sur les marches, au milieu des touristes, et soudain on a arrêté de parler. J'étais troublée de voir à quel point ce silence nous rapprochait. Mon cœur battait de nouveau à mille à l'heure et je devais avoir aux lèvres un sourire idiot. Beaucoup plus tard dans la soirée, sur le Pont-Neuf, il m'a pris la main. J'ai tenté de me défendre en ironisant sur l'aspect cliché de la situation. Et c'est finalement moi qui l'ai embrassé, sous emprise, droguée, aliénée. J'ai pensé "Et re-aïe aïe aïe !" en remerciant la vie de ne pas m'avoir aigrie et que je sois capable d'être transpercée une seconde fois. J'ai replongé. Et j'ai bien fait trois ans plus tard, notre amour grandit avec nos enfants. Il nous aura fallu être frappés deux fois pour vivre ce bonheur-là. Cathy* "Laurent et moi, on est aimanté" Quand j'ai rencontré Laurent, la première fois, je m'ennuyais dans mon couple, mais je n'en avais pas conscience. Ou plutôt je ne voulais pas le voir, je m'aveuglais dans un cocon rassurant. Cela a été un détonateur la vraie vie était ailleurs ! A 33 ans, jeune maman, je me sentais déjà vieille. Dès que je l'ai vu, à l'anniversaire de mon cousin, j'ai ressenti un pincement au ventre. Il avait quelque chose de différent. J'ai d'abord voulu l'éviter, j'étais mal à l'aise, mais il est venu spontanément vers moi. Moi qui avais le sentiment de ne plus intéresser personne avec ma vie bien rangée, je me sentais soudain captivante. Laurent m'a bombardée de questions. Enfin on m'écoutait. Je me racontais tout en admirant sa fossette, sa douceur et la force de vie qui émanait de lui. Les jours qui ont suivi, je n'ai pas arrêté de penser à lui. A ses mains, à son regard, à tout ce qu'il m'avait confié. C'est terrible, mais il me manquait. Tout me paraissait terne, je pleurais en cachette, je rêvais de le rejoindre, même pour une heure. Mon cousin a attendu plusieurs semaines avant de m'avouer que Laurent lui avait demandé mon numéro. Mais en me glissant "Oublie-le, c'est un coureur, tu vas souffrir." Je me suis résignée un coup de foudre, il faut que ça passe, ce n'est pas réaliste... J'ai choisi la sagesse, et puis j'aimais mon mari. Mais son souvenir, et tout ce que j'avais pu ressentir, m'a poursuivie très longtemps. Je me sentais de nouveau exister Sept ans plus tard, mes filles avaient grandi, j'avais fait une reconversion professionnelle et étais devenue prof de yoga. J'étais mieux dans ma peau, il y avait des hauts et des bas dans mon couple mais rien de trop grave... J'ai tout de suite reconnu la voix de Laurent, au téléphone. Il m'avait retrouvée grâce à Google il y a mon numéro de mobile sur mon site. Je n'ai pas su répondre "non" quand il m'a demandé de le retrouver au Train Bleu, à la gare de Lyon. Il repartait dans le Sud le soir même. Je suis arrivée très nerveuse, trop maquillée, et en m'asseyant j'ai renversé son café sur sa chemise. Ça commençait fort. Mais, très vite, j'ai oublié mes gestes maladroits, les kilos et les rides que j'avais pris depuis notre première fois. Je me sentais de nouveau exister. C'est là que j'ai compris que je n'avais rien idéalisé de ce qu'il se passait entre nous. Laurent et moi on est aimanté, c'est comme ça. Je n'ai pas voulu perdre davantage de temps. Dans les mois qui ont suivi, j'ai quitté David et suis partie m'installer chez Laurent, à Marseille, où nous vivons désormais avec mes filles. A 43 ans, je ne me suis jamais sentie aussi jeune. Coup de foudre à rebond, l'avis de l'expert Marie Claire Pourquoi parle-t-on de "coup de foudre" ? Martine Teillac** Parce qu'on se sent comme frappé. C'est une force supérieure qui décide, on ne maîtrise plus rien. C'est violent. Il y a, derrière, cette notion de destin on sort soudain de la masse, on a été choisi, on est deux "élus". Impossible de lutter. Cela survient, souvent, pour combler un sentiment de vide, de solitude ou d'errance. Mais ne dure qu'un temps, en général, car cela se transforme le plus souvent en feu de paille. La foudre consume, embrase, mais très vite on manque de combustible... Quand ça marche, la seconde fois, que ça tient sur la durée, c'est qu'on était vraiment fait l'un pour l'autre Alors comment expliquer un coup de foudre à répétition ? Ça repart justement lorsqu'on n'était pas allé au bout de l'embrasement. Par manque de temps ou parce que les circonstances de la vie nous avaient séparés... Les retrouvailles réactivent la première détonation l'empreinte de l'autre était restée, malgré les années et les changements. Là encore, ça peut n'être qu'un embrasement. Mais quand ça marche, la seconde fois, que ça tient sur la durée, c'est qu'on était vraiment fait l'un pour l'autre. Il y a des coups de foudre heureux... Cela dit, les coups de foudre à rebond restent rares. Et ne sont possibles que si aucun des deux n'est comblé ailleurs sentimentalement. Peut-on se protéger ? Certaines sont-elles plus exposées que d'autres ? On ne se protège pas d'un coup de foudre, ça nous tombe dessus, même une seconde fois. A moins de vivre enfermé dans sa tour d'ivoire, personne n'est à l'abri. Mais si on est comblé, qu'on a construit une relation ailleurs, on va relativiser. Se dire que c'est un "coup de cœur", sans inévitablement tout remettre en cause. On n'a pas toujours l'envie ou la force de suivre un coup de folie... Mais ce rebond peut aussi agir comme un réveil. Même s'il n'est pas constructif sur la durée, il peut permettre de réaliser qu'on se trompe dans ce qu'on a construit. Le coup de foudre se transforme alors en coup de projecteur, puis éventuellement en coup de balai. * Prénom modifié** Psychanalyste, auteure de Pour un couple durable » éd. Solar.

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